
Auteur : Bernhard Schlink
Note : 1/5
https://livre.fnac.com/a12761394/Bernhard-Schlink-Olga
« L’est de l’empire allemand à la fin du XIX⊃e siècle. Olga est orpheline et vit chez sa grand-mère, dans un village coupé de toute modernité. Herbert est le fils d’un riche industriel et habite la maison de maître. Tandis qu’elle se bat pour devenir enseignante, lui rêve d’aventures et d’exploits pour la patrie. Amis d’enfance, puis amants, ils vivent leur idylle malgré l’opposition de la famille de Herbert et ses voyages lointains. Quand il entreprend une expédition en Arctique, Olga reste toutefois sans nouvelles.
La Première Guerre mondiale éclate, puis la Deuxième. À la fin de sa vie, Olga raconte son histoire à un jeune homme qui lui est proche comme un fils. Mais ce n’est que bien plus tard que celui-ci, lui-même âgé, va découvrir la vérité sur cette femme d’apparence si modeste. »
Un roman bien fade.
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, cette lecture a été une énorme déception. Malheureusement, j’ai été d’autant plus déçue que Le Liseur est de loin mon livre favori: la barre était donc haute pour le dernier roman de Schlink. Les critiques que j’avais pu en lire ici et là étaient favorables, flattant la narration caractéristique de l’auteur, et les nombreuses références historiques.
Pourtant, je n’ai pas réussi à rentrer dans l’histoire, ni à m’attacher aux personnages (la narration à la troisième personne y est sûrement pour beaucoup). Je n’ai ressenti aucune empathie envers le personnage d’Olga, et j’ai franchement détesté celui de Herbert, que j’ai trouvé égoïste et déprimant. Les références pointues à l’Allemagne du XXème siècle m’étaient également trop inconnues pour que j’arrive à me projeter dans l’histoire. Bref, une fois arrivée à la fin du roman, je n’ai ressenti aucune surprise, aucune émotion. Dommage.