Olga – Bernhard Schlink

Titre : Olga
Auteur : Bernhard Schlink
Note : 1/5


https://livre.fnac.com/a12761394/Bernhard-Schlink-Olga

« L’est de l’empire allemand à la fin du XIX⊃e siècle. Olga est orpheline et vit chez sa grand-mère, dans un village coupé de toute modernité. Herbert est le fils d’un riche industriel et habite la maison de maître. Tandis qu’elle se bat pour devenir enseignante, lui rêve d’aventures et d’exploits pour la patrie. Amis d’enfance, puis amants, ils vivent leur idylle malgré l’opposition de la famille de Herbert et ses voyages lointains. Quand il entreprend une expédition en Arctique, Olga reste toutefois sans nouvelles.
La Première Guerre mondiale éclate, puis la Deuxième. À la fin de sa vie, Olga raconte son histoire à un jeune homme qui lui est proche comme un fils. Mais ce n’est que bien plus tard que celui-ci, lui-même âgé, va découvrir la vérité sur cette femme d’apparence si modeste. »

Un roman bien fade.

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, cette lecture a été une énorme déception. Malheureusement, j’ai été d’autant plus déçue que Le Liseur est de loin mon livre favori: la barre était donc haute pour le dernier roman de Schlink. Les critiques que j’avais pu en lire ici et là étaient favorables, flattant la narration caractéristique de l’auteur, et les nombreuses références historiques.

Pourtant, je n’ai pas réussi à rentrer dans l’histoire, ni à m’attacher aux personnages (la narration à la troisième personne y est sûrement pour beaucoup). Je n’ai ressenti aucune empathie envers le personnage d’Olga, et j’ai franchement détesté celui de Herbert, que j’ai trouvé égoïste et déprimant. Les références pointues à l’Allemagne du XXème siècle m’étaient également trop inconnues pour que j’arrive à me projeter dans l’histoire. Bref, une fois arrivée à la fin du roman, je n’ai ressenti aucune surprise, aucune émotion. Dommage.

Le Chant du Rossignol – Kristin Hannah

« France, 1939. Dans un village de la Loire, Vianne Mauriac fait ses adieux à son mari, qui part au front, et se retrouve seule avec sa fille. Très vite, elle est forcée d’accueillir un officier allemand sous son toit. Elle choisit de protéger sa fille avant tout, quel qu’en soit le prix…
Sa sœur cadette, Isabelle, dix-huit ans, s’installe à Paris le jour de l’entrée des Allemands dans la ville. Impétueuse et pleine d’idéaux, elle s’engage dans la Résistance sous le nom de code «  Le Rossignol  ».
Deux sœurs, deux destins, chacune jouant sa propre survie dans la France occupée par les nazis. Véritable best-seller aux Étas-Unis (un million d’exemplaires vendus), Le Chant du Rossignol est un grand roman sur l’amour, la liberté, les idéaux et sur le rôle des femmes pendant la guerre. « 

Après avoir terminé Le Signal de Maxime Chattam, je me suis plongée dans ce roman qui me faisait envie depuis sa sortie en 2016. Ce fut un réel coup de cœur!

Une lecture qui donne à réfléchir.

On suit l’histoire de deux sœurs que tout oppose: Vianne, l’aîné, est mère de famille, calme, douce et réfléchie; Isabelle, la cadette, est impulsive et rebelle. Ce roman, écrit par une Américaine, dépeint avec beaucoup de réalisme le rôle des femmes sous le régime de Vichy. Vianne est forcée d’accueillir un officier allemand sous son toit, et découvre que dans l’ennemi on peut parfois trouver un ami. Pourtant, elle ne peut rester insensible face aux atrocités commises par les Nazis et prendra part dans la résistance. Isabelle, elle, effectuera des missions sous le nom de code « Le Rossignol », et vivra dans la peur constante d’être découverte.

Ce roman traite d’amour, d’amitié, de pardon, de secrets et surtout, de courage. Aussi addictif que bouleversant, je le conseille à tous. L’écriture est simple mais fluide et la narration est maîtrisée à tel point que l’on ne s’ennuie jamais. C’est un livre profond qui nous fait nous poser beaucoup de questions; à chaque page, je n’ai pu m’empêcher de me demander: « Qu’est-ce que j’aurai fait à leur place? »

Prochain update lecture: Olga de Bernhard Schlink

Le Signal – Maxime Chattam

Titre : Le Signal
Auteur : Maxime Chattam
Note : 5/5


https://www.amazon.fr/Signal-Maxime-Chattam/dp/2226319484

« La famille Spencer vient de s’installer à Mahingan Falls.
Un havre de paix.
Du moins c’est ce qu’ils pensaient….
Meurtres sordides, conversations téléphoniques brouillées par des hurlements inhumains et puis ces vieilles rumeurs de sorcellerie et ce quelque chose d’effrayant dans la forêt qui pourchasse leurs adolescents…
Comment le shérif dépassé va-t-il gérer cette situation inédite?
Ils ne le savent pas encore mais ça n’est que le début…

Avez-vous déjà eu vraiment peur en lisant un livre ? »

Enfin une quatrième de couverture qui tient toutes ses promesses… Moi qui avait jusqu’à présent délaissé les livres de Maxime Chattam après plusieurs déceptions (notamment La Patience du diable et Que ta Volonté soit faite), je n’ai pas été déçue de lui avoir donné une seconde chance.

Le meilleur Chattam.

Ici, on fait fi des codes du polar traditionnel en y incorporant des légendes de fantômes et de sorcières… et c’est plutôt réussi! En bref, l’intrigue se déroule aux Etats-Unis dans la petite ville de Mahingan Falls dans laquelle s’installe une petite famille en mal de tranquillité. Malheureusement, celle-ci sera de courte durée et ils devront faire face à des événements surnaturels quelques temps après leur arrivée.

Oui, ce résumé est court et n’en dit pas plus que la quatrième de couverture mais c’est le genre d’histoire dans laquelle il faut se lancer sans trop en connaître dès le départ. Le livre, bien qu’il fasse 700 pages, se lit très vite: les chapitres sont courts et se terminent sur un cliffhanger. Dès le début, j’ai adoré essayer de reconstituer les pièces du puzzle mais c’est sans compter les pistes qui se brouillent entre rationnel et surnaturel. Ce que j’aime le plus dans les romans de Chattam, c’est la précision avec laquelle il mène son intrigue tout en brouillant les pistes et en nous menant vers une fin toujours surprenante.

L’auteur semble s’être inspiré des romans de Stephen King, tant les références à ses livres sont disséminées un peu partout : Simettiere, Sac D’Os, Ça, Bazaar, Salem… sans parler de l’évocation de Derry au mileu du roman… (il n’y a que moi qui l’ai remarquée? 😉 ) L’histoire m’a également beaucoup rappelé la série Stranger Things.

Ici cependant, Chattam arrive à « faire voir sans montrer », vous ne trouverez donc pas de longues pages de descriptions, typiques des romans de King. (Attention, je ne dénigre pas Stephen King, mais pointe du doigt le fait que ce sont deux styles différents). Seul bémol que je vois dans ce livre: les personnages d’Olivia et Tom, qui nous sont présentés dès les premières pages. Un peu trop le cliché de M. et Mme Parfait à mon goût, ils m’ont rappelé les personnages des parents dans Simetierre; un peu trop superficiels; ils manquent cruellement de réalisme !

Prochain update lecture: Le Chant du Rossignol, Kristin Hannah.